En temps que photographe d’architecture et après avoir discuté de vos besoins, je vous propose un reportage adapté à vos attentes. Pour cela il faut pouvoir déterminer ensemble avec précision le ou les moments propices aux prises de vues, et cela le plus en amont possible. Très souvent, en fonction de la livraison du projet au client, le créneau idéal est très limité pour toutes les raisons suivantes.
Un espace aménagé par un décorateur devra être entièrement meublé, décoré, habité pour que l’ambiance recherchée soit là. Pour un architecte ce sera plus variable.
Parfois c’est l’espace fini mais non meublé, la volumétrie, les proportions et la lumière des lieux qu’il va souhaité mettre en avant. Une architecture puriste, presque hors contexte.
Pour d’autres agences ce sera un lieu vivant et même souvent animé par ses occupants qui sera présenté. Une architecture plutôt présentée dans le fonctionnement quotidien auquel elle est destinée.
En fonction des contrastes, des contre-jours, des valeurs des matériaux j’utiliserais mon studio d’éclairage mobile pour que chaque élément d’architecture puisse être mis en valeur dans une image équilibrée.
A chaque fois je prends le temps de bien préparer les conditions d’intervention, le décors, la lumière afin d’obtenir dès la prise de vues des fichiers qui nécessiteront un minimum de manipulations ultérieures, pour une qualité optimum.
La manipulatioin des fichiers en post-production, même sur fichiers bruts Raw, dégrade toujours la qualité finale. Les corrections ultérieures sur l’image doivent être nuancées, avec des réglages discrets pour simplement peaufiner le rendu final.
En photographie d’intérieure ou de bâtiment extérieur, la météo aura évidemment beaucoup d’importance et l’horaire aussi. Pour s’adapter à cela on prévoira plusieurs moments possibles d’intervention.
La lumière chaude d’une fin de journée ne donnera pas du tout la même ambiance qu’une lumière de l’aube, plus froide.
L’heure bleue sera très typée, un soleil de milieu de journée créera un fort contraste au travers d’un store à lamelles.
Les photographies de nuit peuvent permettre d’implanter le bâtiment dans un tout autre décors.
Un grand ciel bleu n’est pas forcément le mieux adapté à l’image recherchée. Un ciel gris donnant les lumières plus douces, peu d’ombres et moins de contrastes ou un ciel nuageux ont aussi leurs qualités graphiques.
Trop souvent, pris par l’urgence d’autres contraintes, des moments importants de la vie du projet ne pourront plus être sauvegardés. Je pense bien sûr au déroulement du chantier où par exemple la mise en place d’un ouvrage exceptionnel par grue serait intéressant à conserver dans l’historique du projet.
Avant une livraison complète du chantier, et surtout un nettoyage fin, la poussière envahie les lieux. Elle sera forcément très visible sur des photographies nettes et détaillées.
Avant la levée des réserves du chantier il reste toujours des films de protection non retirés, une béquille de porte ou un panneautage manquant, des ampoules d’éclairage manquantes.
C’est donc grâce à une bonne anticipation de tous ces critères que l’on obtiendra la meilleure photographie.