BUREAUX ATYPIQUES A SAINT-OUEN
MUR.MUR Architectes
hotographe pour les entreprises, j’ai réalisé les images des nouveaux bureaux du promoteur immobilier Bricqueville.
Un reportage photographique concentré sur les espaces intérieurs, en particulier dans les étages élevés, sous les sheds de cette belle usine de brique.
Bricqueville a choisi de s’implanter au cœur de ses nouveaux projets de logements, dans la ville de Saint-Ouen.
Il a ainsi transformé avec Mur.Mur architectes une usine à ossature métallique en un bâtiment de bureaux. Surface de planchers 1700 m², en R+6.
A l’origine, la société Labinal, fabricant d’appareillage électrique pour l’automobile, installe un premier site rue Arago à Saint-Ouen en 1911. À ce premier atelier à étages construit en métal et briques, est adjoint un niveau supplémentaire couvert d’un toit en sheds. Cette surélévation, qui s’inscrit dans la typologie classique des halles industrielles habituellement de plain-pied, modifie la logique verticale du bâtiment d’origine.
L’ex-usine Labinal est le témoin du passé industriel de Saint-Ouen.
La tour Labinal a aujourd’hui été réhabilitée en bureaux. L’ensemble de la structure de la tour, ainsi que les escaliers ont été conservés. L’aménagement intérieur quant a lui a été modifié. Le bâtiment est revêtu d’un système de double paroi. Ce qui permet une isolation thermique renforcée et la réalisation d’un nouveau parement en brique sur l’ensemble du bâtiment.
es espaces intérieurs aussi mettent en valeur l’esprit industriel du lieu. La structure métallique du bâtiment, sa poutraison, ses sheds, sont restés visibles à côté des aménagements chaleureux constitués de mobilier bois, parquet, moquette, organisés en open space et bureaux vitrés.
Le cadre de travail est moderne, convivial mais fonctionnel, chaleureux bien qu’implanté dans un vestige du patrimoine industrielle de la banlieue nord.
Bertrand Gaffinel, Directeur Général de Bricqueville : «Sur la Tour Labinal, je dirais que le fait d’avoir conservé ce témoignage du passé, permet de s’insérer à la fois dans un univers contemporain et à la fois en témoignage de l’histoire. Je suis convaincu, au sujet des friches et c’est ce qui est voulu par le projet de loi Climat et Résilience qui souhaite lutter contre l’artificialisation des sols et donc il va nécessairement falloir travailler sur les existants et notamment sur les friches industrielles qui impliquent un travail amont pour une programmation de dépollution des sols. Cela nécessite donc beaucoup de travail, beaucoup de concertations et beaucoup d’échanges avec les différents partenaires, notamment avec la Ville qui est au cœur du sujet. Au bout du compte c’est au bénéfice de l’ensemble des habitants et de la société. C’est très intéressant de travailler sur ce genre de projet, il faut beaucoup de patience ! »
